En 1954 sort le deuxième album de Brassens dont extrait « le vent » une chanson ou brassens personnifie le vent en lui donnant un petit côté sympathique comme il le fera plus tard dans « l’orage » ! Une chanson-miniature qui derrière ses harmonies simples n’est pas si facile que ça à chanter à cause du débit très rapide des paroles
Si, par hasard
Sur l´Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc´, prends garde à ton jupon
Si, par hasard
Sur l´Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau
Les jean-foutre et les gens probes
Médis´nt du vent furibond
Qui rebrouss´ les bois, détrouss´ les toits, retrouss´ les robes
Des jean-foutre et des gens probes
Le vent, je vous en réponds
S´en soucie, et c´est justic´, comm´ de colin-tampon
Si, par hasard
Sur l´Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc´, prends garde à ton jupon
Si, par hasard
Sur l´Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau
Bien sûr, si l´on ne se fonde
Que sur ce qui saute aux yeux
Le vent semble une brut´ raffolant de nuire à tout l´monde
Mais une attention profonde
Prouv´ que c´est chez les fâcheux
Qu´il préfèr´ choisir les victimes de ses petits jeux
Si, par hasard
Sur l´Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc´, prends garde à ton jupon