Une nouvelle étude confirme le risque de retarder un traitement ou une chirurgie. .
Elle nous vient de la revue médicale britannique BMJ
et donne des chiffres précis sur cette conséquence
de la crise sanitaire.
Retarder d'un mois
un traitement ou
une opération
doublerait le risque
de mortalité du patient.
Il passerait ainsi de 6 % à 13 %.
Ce pourcentage s'accélère au fil du temps :, plus on reporte, plus le risque de mortalité s'agrandit.
Ces scientifiques britanniques se sont penchés sur
sept types de cancers, à partir de 34 études publiées
ces 20 dernières années.
Par exemple, reporter
le traitement d'un cancer
du sein d'un an
provoquerait 6 100 décès
supplémentaires aux
États-Unis et 1 400
au Royaume-Uni.
La crise du Covid-19 a contraint les hôpitaux français à reporter un nombre considérable d'opérations, Avec quelle conséquences chiffrées ?