A la tribune de l’Assemblée, le premier ministre parle d’une « heure de vérité » et d’une « semaine de vérité » pour le pays. « Aucun pays ne peut vivre sans budget et la France moins que tout autre », assure-t-il, rappelant que c’est la première fois dans l’histoire de la Ve République que la France est « sans budget au mois de février ».
« Est-ce que ce budget est parfait ? non », reconnaît François Bayrou, « mais c’est un équilibre ». Il soutient que « les pas faits les uns vers les autres » doivent permettre d’adopter le projet de loi de finances 2025.
M. Bayrou engage ensuite la responsabilité de son gouvernement sur ce texte, en recourant à l’article 49.3 de la Constitution qui permet d’adopter un budget sans vote sauf si une motion de censure déposée par les députés recueille la majorité absolue des suffrages.